Gnous bleus ou à queue noire (Wildebest, Connochaetes taurinus), femelle et mâle, Kgalagadi Transfrontier Park, Désert du Kalahari, Afrique du sud. N'ayant pu tirer le portrait du seul Gnou vu à Shinde, j'ai ressorti cette photo prise en Afrique du Sud. Le Gnou bleu est un ruminant herbivore de grande taille (115 à 145 cm au garrot, 120 à 280 kg) de couleur brune à reflets bleus. Son aspect est un peu ridicule du fait du contraste entre d'une part sa tête et ses épaules massives, et d'autre part son arrière train un peu plus bas et plus grêle. La femelle est un peu plus petite, et ses cornes sont plus fines et courtes. Cet animal est très grégaire, et célèbre pour la migration qui lui fait parcourir en masse chaque année jusque 3000 km au Kenya et en Tanzanie pour suivre la pluie et consommer l'eau qu'elle apporte et l'herbe qu'elle fait pousser. Il boit autant que possible chaque jour, mais peut survivre jusque 5 jours sans le faire. La forme du Sud que nous avons observée au Botswana se distingue de celle du Nord par une barbiche noire (blanc sale au Nord). Ordre: Artiodactyles, Sous-ordre: Ruminants, Famille: Bovidés, Sous-famille: Alcelaphinés, Genre Gnou.
Gnou bleu ou à queue noire (Wildebeest, Connochaetes taurinus), jeune mâle, Kwando reserve, Delta de l'Okavango, Botswana. Un cousin des Sassabis que nous avons également rencontré à Shinde. Nous n'en avons observé que 3 au Botswana, mais les gnous sont beaucoup moins nombreux en Afrique Australe (200 à 250000 individus) qu'au Kenya et en Tanzanie (un million), pays où cette énorme population entreprend chaque année sa célèbre migration. Celle-ci suit en permanence le déplacement de la saison des pluies, de façon à ce que ces animaux bénéficient continuellement de pâturages plantureux. Les Gnous bleus d'Afrique australe sont par contre principalement sédentaires.